Blog & Articles

Get The Latest Updates Here

Des nouvelles. j’en ai des mauvaises et des bonnes, je commence par lesquelles?

Des nouvelles. j’en ai des mauvaises et des bonnes, je commence par lesquelles?

Un tango pour quatre

Cela est un coup, dans une contree inconnue, votre petit ruisseau. C’etait un petit ruisseau vraiment discret, qui ne faisait guere de bruit en s’ecoulant. Peu de gens avaient connaissance de son existence. Cela etait en majorite sous-terrain, il se diffusait par infiltration. Mais, a Divers lieux tres precis, il apparaissait a la surface, ainsi, les animaux s’y abreuvaient avec joie.

Cela est un coup, dans un village sans histoire, une vieille dame. Elle n’etait pas bien riche, non. Elle se nourrissait exclusivement du pain offert par des boulangers. Ce regime sec ne l’empechait aucun parler beaucoup. Aux chats du village. Car le minimum de tunes qu’elle tirait de une pauvre retraite, elle le depensait chez le boucher, 3kg de viande par jour pour nos chats. Et des chats l’aimaient. Surtout a 13title5, le car du festin.

Il est une fois, sous 1 banc tout d’un elegant parc, un vieux livre. Il avait forcement ete la, en fait. Il faisait parti du parc. Il est a moitie enterre au sol. Beaucoup des personnes qui s’etaient assis dans votre banc l’avaient remarque, mais personne i  nouveau ne l’avait deloge de sa place. Son titre est i  nouveau visible: liste exhaustive des deplacements du roi Stanislas Ier de 1424 a 1425.

Il etait une fois, dans un grand boutique de luxe, un mannequin. Notre magasin etait tres frequente. Cela beneficiait de la image d’excellente facture certaine, soutenu par une qualite de finition reconnue et une longevite impressionnante. Jamais ferme depuis 1845. Le mannequin etait limite aussi vieux. son age ne pouvait jamais etre fixe avec exactitude. Il etait compose de pieces depareillees, remplacees par des neuves des nos fixations lachaient, mais nullement avant. la tete date de l’ouverture du boutique. Le bras gauche a ete change recemment.

Il etait une fois, une grande tempete. le vent soufflait extri?mement, tri?s, des arbres pliaient mais ne cassaient gui?re, des maisons tremblaient mais resistaient, les hommes s’abritaient pour profiter du spectacle. Les romantiques s’en donnaient a c?ur joie. Malgre la force deployee, aucun mort ne fut a signaler.

Pourtant, depuis votre jour, nos trucs changerent a pas. la ancienne ne put pas sortir Afin de donner a manger au chat. Notre livre se delogea de sa place. Les mouvements de terrain changerent le lei§ons du ruisseau. Un client profita de l’agitation pour voler le mannequin. Des pages du livres’envolerent. Le ruisseau se nourrit de l’eau des pluies. Notre agee pleurait. Le ruisseau deborda. Notre mannequin fut demonte. Notre ruisseau vint inonder la maison une vieille. La tete du mannequin rejoignit les pages du livre dans une poubelle. Notre ancienne pleurait toujours. Les chats vinrent a sa a, mais elle ne pouvait jamais l’ouvrir. Les poubelles se renverserent, ainsi, la tete et les pages furent emportes par le ruisseau. Et bien ce petit monde arriva chez la ancienne.

Le ruisseau decrut, et la vieille fut liberee de chez elle. Pourtant, elle ne retourna pas donner a manger au chat. Elle passa son temps a caresser la tete du mannequin, jusqu’a sa mort.

J’ai agee se servit des pages du livre Afin de caler une table bancale. D’autres pages furent bruler non loin de la. D’autres encore devorer via les termites. Plus personne ne se preoccupa plus livre, mort.

Notre livre, pourtant, a la page 40, evoquait Notre traversee du ruisseau par le roi Stanislas Ier. “Cela ne put s’abreuver au ridicule filet d’eau qu’il apercut”, l. 4. Neanmoins, le ruisseau avait ete devie, ainsi, se fondait maintenant avec le large Canal Plusieurs Usines. Mes animaux qui venaient s’y abreuver ne purent que constater que le rusiseau etait fond.

Notre mannequin, apres avoir perdu la tete, les pieds et tout le reste, ne fut pas reconstitue. On en acheta 1 nouveau dans le magasin, entierement neuf, aux formes lisses et contemporaines. Des votre jour, les affaires du magasin se degraderent. J’ai politique moderne decut la clientele. L’ame du magasin etait morte.

samedi 6 juin 2009

Le masque de l’effroi

Ce n’etait vraiment gui?re le jour. Ma coloc’ m’avait saute a la gorge de bon matin, j’avais du repousser deux temoins de Jehovah en gali?re coiffes, un rat avait elu domicile dans mes pantoufles, j’avais confondu dentifrice avec mousse a raser, ainsi, par-dessus tout, je n’avais plus de cafe.

J’attendais le tram. Comme tout le monde. Comme trop de personnel. C’etait jour de greve, seulement une rame via deux circulait. Le tram arrive, les individus se ruent i  propos des portes, obligeant ceux qui desirent descendre a des sorties acrobatiques. Notamment, une mamie s’en sort admirablement beaucoup, transformant le sac en arme blanche, s’extirpant de suite du chaos humain, sans masquer une certaine satisfaction.

Je ne suis pas d’humeur a jouer des coudes, je prendrai donc le futur. A cote de moi, un couple d’une cinquantaine d’annees se resigne egalement. Je n’y prete guere attention, jusqu’a ce que j’entende le mari crier « assied toi la ! » d’un ton que je n’oserai jamais meme employer concernant notre cocker. La femme s’execute.

D’une curiosite de badaud, je retire faire mes ecouteurs et tend l’oreille. J’ai de la peine a discerner un conversation, deux greluches de 15 annees entre nous gloussent en cris aigus et stridents. J’entends juste une phrase de l’homme : « je t’aurai frappe pour ca ! ». Aucune plaisanterie dans votre voix la. Le cousine, toute habillee en noir, tete basse, des traits marques avec l’avilissement, le visage fermee, le regard eteint, ne bronche pas.

Elle reste ecrasee. Completement ecrasee, ramassee concernant elle-meme, le dos comme ployant sous une masse invisible. Je cherche le regard, esperant lui communiquer une vague de soutien, ne serait-ce qu’en lui envoyant une marque d’attention, 1 sourire compatissant. Mais cette dernii?re ne levera le regard qu’une seule fois, et devant la stupeur de le expression resigne, du vide terrible que je devine, je demeure fige, helas.

Author: